Knowledge Transfer

Current research projects (2019-2024)

Using Co-Produced Knowledge to Understand and Manage Subsistence Marine Harvests in a Changing Climate

Inuvialuit and Inuit in western Nunavut have identified a need to better understand the movement of key subsistence marine species in relation to a changing environment. The unusual event (2014) of a summer beluga harvest in Ulukhaktok, along with declines and shifts in distribution in beluga and fish harvests in other areas, highlight the need for movement data to better define underlying drivers of ecosystem change. Even with 40+ years of beluga harvest monitoring studies in the ISR, and community-based monitoring programs of subsistence fish harvests, western science has provided a short-term view of ecosystem connectivity when compared with Inuit Traditional Ecological Knowledge (TEK). TEK of the Arctic marine environment, beluga, subsistence fish, and key marine prey fish, such as cod, represent a cumulative body of knowledge, practice, and values that spans generations and accounts for variations in the natural environment that are not captured by scientific monitoring and distribution studies. This project will use a platform of knowledge co-production that includes TEK and scientific knowledge among Inuit, researchers and decision-makers to understand ecosystem dynamics in terms of movement ecology of beluga, their prey, key subsistence fish species, and implications for Inuit subsistence in a changing climate. This goal will be accomplished by addressing the following objectives: (1) enhance the co-design approach for telemetry studies among Inuit, researchers and co-management partners; (2) document TEK and observations of species movement in context with ecosystem parameters; (3) use telemetry, aerial survey, and TEK maps as a venue to bring together knowledge holders for knowledge co-production; (4) produce guidance on the implementation of co-produced knowledge of key species at local and regional scales; and (5) ensure Inuit access, ownership and control over data to support its use and application in management, including marine spatial planning and conservation efforts. Data will be collected using participatory mapping with Inuit knowledge holders and complementary telemetry approaches for both beluga (including aerial surveys) and key coastal fish species, and shared using two and three-dimensional environment/habitat models. These models will advance our understanding of the dynamics of movement ecology of key arctic marine species under changing environmental conditions, and provide valuable information for the management and conservation of these species, which Inuit depend on for food security.

Miser sur la coproduction de connaissances pour comprendre et gérer la chasse de mammifères marins à des fins de subsistance dans le contexte des changements climatiques 

Les Inuvialuits et les Inuits de l’ouest du Nunavut ont soulevé le besoin de mieux comprendre les déplacements des principales espèces marines de subsistance dans le contexte des changements environnementaux. L’événement inhabituel de l’été 2014 concernant la capture de bélugas à Ulukhaktok, le déclin de la chasse au béluga et de la pêche dans d’autres régions, ainsi que les modifications de la répartition des bélugas et des poissons soulignent la nécessité de recueillir des données sur leurs déplacements afin de mieux définir les facteurs sous-jacents de la modification des écosystèmes. Même après s’être intéressée pendant plus de 40 ans à la surveillance de la chasse au béluga dans la région désignée des Inuvialuits, ainsi qu’aux programmes de surveillance communautaire de la pêche de subsistance, la science occidentale ne fournit qu’un aperçu à court terme de la connectivité des écosystèmes comparativement aux connaissances écologiques traditionnelles des Inuits. Les connaissances écologiques traditionnelles sur les habitats marins de l’Arctique, les bélugas, les poissons de subsistance et les principaux poissons-proies marins, comme la morue, constituent un ensemble cumulatif de connaissances, de pratiques et de valeurs qui se transmet de génération en génération et qui tient compte de changements au sein de l’environnement naturel que les études scientifiques sur la surveillance et la répartition des espèces n’abordent pas. Ce projet misera sur la coproduction de connaissances, qui associe le savoir écologique traditionnel des Inuits aux connaissances scientifiques des Inuits, des chercheuses et chercheurs, et des décideurs pour tenter de comprendre la dynamique des écosystèmes et l’écologie des déplacements du béluga, de ses proies et des principales espèces de poissons de subsistance, ainsi que leur incidence sur la subsistance des Inuits dans le contexte des changements climatiques. Pour ce faire, l’équipe de recherche visera les objectifs suivants : 

1) améliorer l’approche de co-conception utilisée chez les Inuits, les chercheuses et chercheurs, et les partenaires de cogestion aux fins de la réalisation d’études télémétriques; 

2) documenter les connaissances écologiques traditionnelles et les observations des déplacements des espèces en tenant compte des paramètres des écosystèmes; 

3) utiliser la télémétrie, les levés aériens et les cartes des connaissances écologiques traditionnelles aux fins de la coproduction de connaissances regroupant les détenteurs du savoir; 

4) élaborer des lignes directrices sur la mise en œuvre des connaissances coproduites à l’échelle locale et régionale sur les principales espèces; 

5) faire en sorte que les collectivités inuites aient accès à leurs données, en soient propriétaires et en exercent le contrôle afin d’en faciliter l’utilisation et l’application en gestion, notamment dans les efforts de planification spatiale marine et de conservation marine. 

Les données seront recueillies dans le cadre de la réalisation de travaux de cartographie participative avec les détenteurs du savoir inuit et de l’utilisation de techniques complémentaires de télémétrie dans le cas du béluga (y compris des levés aériens) et des principales espèces de poissons côtières, puis elles seront diffusées au moyen de modèles d’environnement ou d’habitat bidimensionnels ou tridimensionnels. Ces modèles permettront d’améliorer notre compréhension de la dynamique des écosystèmes et de l’écologie des déplacements des principales espèces marines de l’Arctique dans le contexte des changements environnementaux, ainsi que d’obtenir des renseignements qui seront utiles à la gestion et à la conservation des espèces dont dépend la sécurité alimentaire des collectivités inuites. 

Participants

Network Investigators

Collaborators

Post-Doctoral Fellows

PhD Students

Masters Students

Technical Staff

Undergraduate Students